dimanche 19 février 2012

Vider la boîte à soucis (et les burettes si nécessaire...)


Faire le "vide" dans son esprit, libérer la tête de ses préoccupations constitue un beau programme pour un dimanche. Se détendre -- d'où le bienfait d'une masturbation sans hâte, si nécessaire --, se concentrer sur la sérénité corporelle et mentale.










Ronronner comme un chat, parce que le contentement exprimé vocalement intensifie l'état de bonheur. Évacuer les pensées parasites qui nous hantent durant la semaine, balayer les petits soucis, et les gros aussi, les rancunes avant tout.











Le "vide", c'est offrir l'espace à la clarté du jour, accueillir la pureté de la neige qui rafraîchit notre âme. Imaginer ces pétales de cerisier qui tombent sur nos épaules et caressent la peau. C'est vivre comme les oies l'instant présent; elles ne pensent pas à leur mission de gardiennes lorsqu'elles tombent sur un bon morceau à portée du bec. Chaque chose en son temps.
















Tout ce que nous accumulons dans notre espace de vie nous détourne du calme de l'esprit. Journaux, magazines, bouquins futiles, posters d'idoles fragiles, fringues frivoles qui ont cessé de nous intéresser, bibelots amoureux de la poussière, médicaments et onguents périmés que nous conservons au cas où... Basta, qu'ils aillent rejoindre le fond de la poubelle ou d'autres collectionneurs! Les livres lus, aussi, devraient apporter leurs idées ailleurs. L'espace reconquis, le "vide", provoque un appel d'énergie et d'inventivité nouvelles.




Prendre son temps le dimanche, l'employer à des activités différentes de celles de la semaine. Le partager avec un ami pour échanger des massages apaisants. Transmuter le désir immédiat en moment d'émerveillement sur la beauté qui nous entoure: celle de la nature, celle de l'architecture et des arts, celle des corps que nous aimons. Avec un regard qui transforme la distance en connaissance. Et... reconnaissance.

André

2 commentaires:

Miroir Gay a dit…

« Ma philosophie est simple. Remplis ce qui est vide. Vide ce qui est plein. Gratte où ça démange. »

Philippe a dit…

...quel texte magnifique ! J'aime et je voudrais pouvoir... Mais, tant qu'à faire, pourquoi pas essayer aujourd'hui, même si on est déjà mardi ?... Et si je me loupe encore (comme c'est probable !), faut-il vraiment attendre dimanche prochain ?