samedi 19 mai 2012

Une bite et des burnes qui piquent : un moyen de se prémunir contre les dents de la mère ?



Le mythe du vagin denté traverse les contes du monde entier, il ravage les divans des psys, enrichit les films d'horreur et fait vibrer les stades de foot. Il exprime l'inquiétude métaphysique du joueur au moment de tirer le penalty, la panique avant le coït et l'angoisse instillée par une certaine éducation pour retenir les ados de déchirer l'hymen avant le mariage. La peur de la castration, par ces dents maternelles affamées d'amour et aussi tranchantes que celles des requins, touche-t-elle particulièrement les petits bonhommes qui grandissent en l'absence d'un père? Il faudrait le demander aux porteurs de piercings, toujours plus nombreux -- et innovants quant aux zones à piquer et aux bijoux portés.














3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour André,

1.Interprétation fort intéressante et, à mon avis pertinente.

2.Je rajouterais :
2.1. que certains courants psy (notamment kleinien) considèrent que préalablement à l'angoisse de castration (l'angoisse de la perte de la quéquette) corollaire de la découverte de la différenciation sexuelle (les petits garçons en ont ou sont censés en avoir, les petites filles n'en ont pas ...sauf maman, c'est vraiment diffcile de considérer qu'elle n'en a pas et du coup comme certains êtres n'en n'on pas, qui dit que le petit garçon ne pourrait la perdre, la sienne ?) se développe, auparavant, une angoisse que shématiquement on pourrait lier au sevrage, et qui est liée au désir de déchiqueter avec les dents( notamment le sein ou l'intérieur du corps de maman contenant des petits frères et soeurs potentiels-berk! saletés que maman peut aimer- et la quéquette à papa,ce salaud qui en a une plus grosse et qui me prend maman)
2.2. qu'il existe un mouvement deu psychisme qui consiste, pour certains et dans certaines circonstances à retourner contre soi, l'agression intialement dirigée contre une autre

3. autrement dit "se percer la quéquette et les burnes" et lieu et place de déchiqueter avec ses dents la quéquette imaginaire à maman.....

On pourra dire que c'est de la psychanalyse non pas de café du commerce mais de commentaire blog internet. bah! de toutes les manières, une façon de dire bonjour.

Bien cordialement

French anonymous

Anonyme a dit…

post sciptum

me vient à l'esprit une autre et même interprétation : "quand je te la mets, je te ferraille"!

Tout un programme ! le ramonage ou le bourrage n'étant à côté de cela que "roupie et sansonnette"..... ; ça, au moins, c'est du contact d'homme à homme, du vrai, du costo, du qui fait mal, pour des vrais hommes !Et pas des fillettes !

re cordialement

french etc...

Gruyère.Kom a dit…

Merci à André pour m'avoir mis la puce à l'oreille et à Anonyme pour ses explications. Perso je suis hétéro, mais je viens sur ce blogue pour son ouverture. Depuis que je me suis mis une barre dans le frenum, quelque chose a changé. Avant, il m'arrivait de tomber en panne durant la pénétration, mais j'arrivait à rebander. Avec la barre, y a plus d'accident. En y pensant, je me dis que le coup d'adrénaline du piercing m'a apporté la libération.
Avant quand je voyais ma copine et ma mère se quereller à mon sujet, cela m'excitait comme un combat de boxe. Maintenant, je leur dit stop. Ma mère s'occupe bien de mon môme (divorce) mais bas les pattes en ce qui me concerne elle doit pas s'enmêler. Et je ne suis pas non plus la propriété de ma nouvelle nana. Je sais pas si vous y voyez clair mais pour moi c'est la révélation du jour.
Mes copains m'appelle Gruyère parce que je suis percé de toute part.