lundi 5 novembre 2012

Fundoshi: l'effet du cache-sexe japonais sur trois Occidentaux





Trois gars constatent combien oser le strict minimum japonais en compagnie d'autres mecs a modifié leurs sensations corporelles et leur comportement. Ils en ont fait l'expérience au Japon où, par curiosité puis par goût, il ont appris à nouer le fundoshi. "J'ai découvert la sensation qu'il y avait à ne porter rien d'autre et à me trouver avec un pote ou un groupe d'hommes aussi en fundoshi. Cela crée un lien d'abord basé sur "j'ai eu les couilles de le faire", puis devient une fraternité entre nous parce que nous portons le même cache-sexe qui met notre masculinité en évidence. J'ai organisé des soirées fundoshi, l'occasion de parler, boire, manger et nager. Des gars qui n'auraient jamais eu l'audace d'aller vers un autre et l'aider à mettre en place un fundoshi l'ont osé et ont expérimenté sans gêne le fait d'examiner, toucher et d'être regardé de près. Dans ce cadre, une érection intempestive devient un point de fierté et non une chose à cacher. Et si certains décident de pousser l'expérience plus loin, c'est leur affaire. Nous sommes des mâles, nous prenons plaisir à vivre consciemment dans notre corps sans les restrictions habituelles de la société. Le fundoshi a été pour moi un bout de tissu libérateur."

The Fundoshi Project: David and Louis on Vimeo.

Yukio Mishima (1925-1970)
Autre témoignage: "J'étais très timide par rapport au fundoshi lorsque je suis arrivé au Japon. Maintenant je réponds à la porte en fundoshi et si cela choque, tant pis, c'est ma maison. J'ai beaucoup évolué en jouant avec ce rectangle de tissu sous tous les angles et en explorant mes fantasmes, seul ou en compagnie. Cela m'a aidé à me débarrasser des règles que d'autres veulent nous imposer. Chacun opère ses choix."

Le troisième: "J'apprends à me sentir plus à l'aise dans ma peau et à communiquer avec les gars sur un autre niveau. Nous pouvons nous toucher, nous serrer dans les bras, nager à poil et même échanger des fringues -- tout cela dans la bonne humeur et sans la moindre gêne virile. Il y a un ans, je n'aurais pas pu tenir contre moi un pote quasi à poil, sentir battre son coeur et lui dire combien il compte pour moi. Cette expérience m'a conduit où je n'aurais jamais imaginé aller et maintenant je peux retourner à ma vie habituelle en homme changé. L'égoïsme de la chambre à coucher a disparu. J'ai appris à donner et recevoir aussi les plaisirs de l'amitié."

André

3 commentaires:

RPH a dit…

Ça me plait beaucoup, il faut que j'essaie ce truc....

Anonyme a dit…

le faite de porter ses sous vêtements Japonais est un bien fait pour le corps, pourquoi?
Et bien, c'est un sous vêtement qui prendra la forme de votre corps, sans avoir les cordons élastique qui vous compresse de partout, très rapide à mettre et un excellent maintient, et surtout qui laisse vos attributs dans un berceau de tissus, vous pouvez le porter toute la journée comme sous vêtement, mais aussi comme maillot de bain, ou simplement chez soi, pour l'été par exemple.

Nrrktt a dit…

Pendant que j'habitais au Japon, j'ai appris qu'il y avait des bars gay, où tout le monde, qu'il soit client ou employé, ne portait que leur fundoshi. J'en ai visité deux ou trois plusieurs fois.
C'étaient des expériences fascinantes !